Vent africain-Grasset
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« Même ici, dans mon bureau calfeutré, en haut d'un gratte-ciel où mes secrétaires osent à peine entrer pour m'annoncer les appels insistants d'un inconnu, je traîne un cadavre dans ma conscience et l'Afrique dans ma tête. Des images me persécutent. La savane étendue à l'infini, la migration des animaux sauvages, un palais en argile. Je suis un ingénieur chimiste français de trente-sept ans, un bourreau de travail. Veuf, je voue au souvenir de ma femme une fidélité exemplaire. Je suis son légataire universel. Dans trois jours, j'entrerai enfin en possession de l'une des grandes fortunes des USA. L'homme qui me relance veut me faire chanter. Mais pourquoi a-t-il attendu un an ? Plutôt mourir que d'être tenu en laisse pendant toute une existence… Je ne céderai pas. Qu'importe ! J'aurai vécu plusieurs vies, et des moments somptueux, uniques. Et parce que tout se paye… » L'épopée de quatre personnages. D'abord la Californie, puis un périple à travers le Kenya. Le duel d'un homme et d'une femme qui se connaissent à peine et se devinent trop bien. Un faux couple et un fantôme dont on imagine partout la présence. |
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© Grasset et Christine Arnothy
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Le Quotidien de Paris, 15 février 1989, Alain Bosquet
« L'invention romanesque de Christine Arnothy est si vertigineuse qu'on ne remarque pas tout de suite l'affolement intérieur qui motive ses personnages. Il faut la lire à plusieurs niveaux de sensibilité. Une très joyeuse dévoration… »
Le Figaro littéraire, 20 février 1989, Jean Chalon
« (…) jusqu'à la dernière ligne, on marche, on suit pas à pas ce safari sanglant. Avec Christine Arnothy pour guide, l'Amérique et l'Afrique offrent des aspects surprenants. »
Le Parisien, 21 février 1989, Jacques Poncharal
« L'histoire, palpitante de bout en bout, est une histoire de notre temps où la lutte pour l'argent et le pouvoir constitue aussi le moteur de la vie. »
Madame Figaro, 25 février 1989, Danièle Mazingarbe
« Ça fonctionne implacablement, impeccablement, avec une écriture rapide, des décors
hollywoodiens. »
Le Journal du Dimanche, 26 février 1989, Annette Colin-Simard
« Christine Arnothy possède une exceptionnelle technique romanesque. »
Jours de France, 27 février 1989, Yves Salgues
« Dans ce livre, l'imagination despote absolu a les pleins pouvoirs. Souveraine, sans frontières, elle règne sur trois continents. »
Figaro Magazine, 4 mars 1989, Jean-Claude Le Covec
« Beaucoup plus violent qu'un simple coup de vent, ce roman est une tempête qui emporte personnages et lecteur sur des théâtres de rêve (…). »
Cosmopolitan, mars 1989, Juliette Boisriveaud
« Christine Arnothy noue et dénoue les fils de son scénario avec une ingéniosité hitchcockienne. »
Le Soir illustré, 16 mars 1989
« Ce roman passionnant où les continents s'entremêlent, les sentiments s'exacerbent, les hommes et les femmes s'aiment, se déchirent et s'épient, Christine Arnothy l'a porté à bout de bras avec une liberté de ton auquel elle ne nous avait pas habitués. »
Le Point, 20 mars 1989
« (…) thriller amoral et trépidant, bâti sur mesure pour le voyage immobile. »
L'Express, 20 mars 1989, Noëlle Loriot
« L'intrigue est menée avec une rare maestria. Christine Arnothy sait plaire à un vaste public, sans pour autant basculer dans la complaisance. »
Elle, 27 mars 1989
« (…) Une belle histoire, une intrigue haletante où la vie, l'argent, l'amour disputent une partie qui met les nerfs à rude épreuve. »
Lu, mars 1989
« Christine Arnothy "compose" ses histoires avec un don de l'orchestration. »
L'Evénement du Jeudi, 13 avril 1989, Marion Lévy
« Vent africain est un livre épatant, un bonheur de lecture, le genre de bouquin qui ne vous lâche plus avant que vous ayez avalé ses quatre cent pages et qui vous manipule, du premier chapitre au dernier.
L'Illustré, 26 avril 1989, Françoise Giroud
« Les personnages sont vraisemblables, le milieu américain snob de Los Angeles excellemment décrit, je ne connais pas le Kenya, mais ce doit être comme ça. »
Marie-France, avril 1989, Marie-Françoise Hans
« Intrigue bien ficelée, narration sobre, personnages complexes et, surtout, l'étude fine, pénétrante, d'une banalité qu'Arnothy éclaire d'un jour neuf : le pouvoir est l'obsession des mâles et le sentiment le talon d'Achille des femelles. Quelles qu'elles soient. Y compris les superwomen. »
Avantages, avril 1989
« Récit à suspense riche en coups de théâtre en même temps que peinture impitoyable des milieux dominés par l'argent, ce livre ajoute à une chute inhabituelle la force de mystérieuses résonances avec le vécu. »
Le Magazine littéraire, avril 1989
« Il existe peu d'auteurs de l'Hexagone susceptibles de se lancer sans complexe dans un genre où les Américains excellent : la saga avec limousines noires, héroïne légèrement névrosée et pesant son poids d'or, jeune arriviste aux dents blanches prêt à tout pour satisfaire son obsession du billet vert. (…) Christine Arnothy a tenté sa chance dans ce domaine facile d'apparence, difficile de fait à maîtriser, et son roman est une réussite. »
Le Figaro littéraire, 19 mai 1989, Gilles Lambert
« (…) son vrai territoire, c'est l'imaginaire ; elle s'y déplace avec la facilité et l'inspiration qui sont les marques des vraies romancières. »
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© Christine Arnothy
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