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Présentation du livre par l'éditeur
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Daniel se rend à l’Opéra de Bratislava trois semaines après l’enterrement de sa femme, morte dans un accident de voiture. Avant la représentation, à la terrasse d’une pâtisserie de la vieille ville baroque, le veuf séduisant commande un café. La serveuse, d’une grande beauté, est étudiante, engagée pour un travail d’été. Fasciné, il couvre la jeune femme de compliments.
Étonnée par les déclarations véhémentes du Français, Lila, méfiante, le prend pour un dragueur, donc elle garde plus que jamais ses distances. Lors d’une deuxième visite à Bratislava, Daniel, tenace, réussit à faire la connaissance de la mère de la jeune femme, Colette, une jolie divorcée de quarante ans. Sous prétexte d’une future amitié à nouer, il l’invite avec sa fille dans son hôtel particulier à Paris. Évidemment : "aller-retour, tous frais payés". L'approche est plus que convenable. Lila, la rebelle de vingt ans, fait accepter l’invitation à sa mère, qui depuis longtemps rêve d’un homme comme ce Français…
Elles arrivent pour un week-end dans un enfer que seuls l’argent et la haine peuvent créer. Lila rencontrera le fils de Daniel. Il a vingt ans, il s’appelle Alex. Elle viendra à son secours et un amour va naître, mais à quel prix ?
Christine Arnothy nous présente l’image d'une société sous la forme d’un thriller familial. Dans ce milieu, n’irait-on pas jusqu'à tuer pour garder un secret ? Vouloir connaître ceux qui vous entourent ? Allez-y avec prudence. Vous aurez des éclats de bonheur, mais aussi que d’angoisses ! Vivre ensemble ? Bien sûr. Si vous savez vous défendre.
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© Fayard et Christine Arnothy
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Extraits de presse
Le Parisien – Aujourd'hui en France, 22 janvier 2004, François Vey
« (…) un pavé de près de 500 pages, romanesque en diable, regorgeant de trouvailles susceptibles de captiver le grand public et tous les amateurs de littérature à l'anglo-saxonne. (…) Son sujet passionnera : il s'agit de la cruauté humaine (…) explorée sous de multiples facettes : celle qu'on endure au quotidien, celle qui vous tombe dessus au coin d'une rue sombre et vous anéantit à jamais, ou bien encore celle qu'on découvre en fouillant le passé d'une femme mystérieusement décédée. »
L'Est-Éclair et Libération-Champagne, 16 février 2004, René Vigo
« Lire Christine Arnothy est un bonheur fracassant. (…) une imagination rebondissante, un art d'analyser les personnages au scalpel, une manière de glisser son intrigue policière et un style où s'affirme la jubilation de pouvoir tout dire dans un éclat d'humour. »
Pèlerin Magazine, 19 février 2004, Estelle Warin
« Véritable thriller familial, à la fois cru et raffiné. Les liens de l'amour, de la haine et de l'argent y tissent le portrait d'un monde où, finalement, tout ne s'achète pas. »
Le Morvandiau de Paris, novembre 2004
« Un formidable roman, fort, souvent déstabilisant, car en romancière aguerrie, Christine Arnothy emmène le lecteur sur de fausses pistes, crée le mystère. Thriller familial, psychologique, c'est aussi un roman de mœurs magistral. (…) Roman "engagé", car il peut se lire aussi comme un plaidoyer discret contre l'utilisation d'une certaine image des jeunes filles de l'Est, un livre tellement riche, tellement attachant qu'il vous fera passer une nuit blanche, peut-être d'abord choqué (…), subjugué, admiratif d'une pareille maîtrise, d'une vraie lucidité. »
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Commentaires
Aller-retour, tous frais payés est le roman d'une société dans laquelle on croit que tout peut s'acheter. Un homme de cinquante ans propose à une fille qui en a vingt l'accord classique : " Restez avec moi pendant quelques années, je vous comblerai d'argent et de confort. Après vous partirez. " Elle se moque de lui, mais voudrait le garder pour sa mère. Alex, un jeune homme de vingt ans, photographie la misère avec un Leica. Il offre de l'argent aux réfugiés errants à Calais s'ils acceptent un gros plan de leurs yeux. Il espère capter leur malheur. Il veut publier un album de photos et réveiller ainsi les consciences.
L'ombre de la femme qu'on enterre au début du livre va planer sur les 460 pages. Privée de son grand amour par le destin, elle ne pensait qu'à se venger. Sa mort est peut-être mystérieuse, peut-être pas. Que de raisons pour un accident de voiture… Tous ceux qui souhaitaient qu'elle meure se sentent coupables.
Le roman est vaste et, malgré les affluents multiples qui nourrissent la ligne générale, tout est cohérent et logique. Malgré les périples – l'histoire se déroule entre Paris, Calais, Vienne et Bratislava –, aucun personnage ne s'égare au fil des pages. Chacun existe, avec son passé, son présent et son futur.
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Photos
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L'Opéra de Bratislava : |
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Une délicieuse place baroque sur laquelle se trouve la terrasse de la fameuse pâtisserie Mayer :
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C'est là que Daniel s'installe pour prendre un café et qu'il rencontre "la plus belle fille du monde".
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Une rue de la vieille ville de Bratislava : |
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© Christine Arnothy
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