Chiche-Flammarion

 
 
Titre original   Chiche !
 

 

© Flammarion

 

 

Titre

 

Chiche !

Éditeur Flammarion
Lieu d'édition Paris
Année de l'édition 1970
Année du copyright 1970
Langue Français
Genre Roman
 
 
 

Présentation du livre par l'éditeur

Un instituteur parisien emmène l’un de ses élèves à la campagne pour quelques jours. L’escapade se situe dans une France où la radio, l’automobile, l’ordinateur et la pollution ont presque totalement triomphé de l’homme. S’agit-il vraiment d’un roman d’anticipation ? Les automobilistes fous, les citadins drogués, les nouveaux hippies, les éboueurs clandestins, les gymnastes doloristes de Christine Arnothy ne sont-ils pas les successeurs directs, à peine caricaturés, des Parisiens d'aujourd’hui ? En définitive, c’est plutôt au genre du conte philosophique qu’il convient de rattacher Chiche ! À chaque page de Chiche !, une invention nouvelle vous réjouira. Mais, dès la page tournée, vous découvrirez les terribles prolongements de cette plaisante trouvaille. Ce n’est pas par hasard que la Mort triomphe finalement, et qu’elle avait un visage si bête, si humain...

© Flammarion et Christine Arnothy

 

Extraits de presse

Journal du Dimanche, 17 mai 1970, Annette Colin-Simard
« (…) un sens de l'invention et de la satire féroce hors du commun. »
 
La Nouvelle Gazette, édition de Charleroi, 21 mai 1970
« Christine Arnothy nous raconte, avec une logique implacable et un humour souvent noir, vers quoi sont menées peu à peu nos sociétés urbaines. (…) Roman humoristique évidemment, et qui nous fait rire souvent, mais d'une effrayante clairvoyance et assez prophétique. »
 
L'Aurore, 12 mai 1970, Jean Mistler de l'Académie française
« Christine Arnothy a le don de pousser à l'énormité, avec une irréfutable logique et jusqu'à l'éclat de rire libérateur, les conséquences des prétendus progrès de la civilisation. »
 
Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, 14 mai 1970, Juillac
« Sous des dehors légers, c'est un conte philosophique. Un conte dont il faut se dépêcher de rire. Les évocations de Christine Arnothy sont en effet toujours à la fois si puissantes et si humaines qu'elles contraignent le lecteur à réfléchir aux problèmes qu'elle effleure avec un talent toujours renouvelé. »
 
France Soir, 23 mai 1970, Roger Giron
« La société qu'elle décrit, c'est la nôtre, perfectionnée, si j'ose dire ; c'est la société technocratique telle que nous pouvons pressentir qu'elle sera à la fin du vingtième siècle. »
 
Le Soir, 27 mai 1970, Carlo Bronne de l'Académie
« Les gags sont multiples (…). Leur logique a de quoi effrayer. »
 
Le Figaro littéraire, Robert Sabatier, 1er juin 1970
« En glissant une forte charge d'humour dans ce qui est au fond un conte philosophique, en multipliant les trouvailles, l'imaginative Christine Arnothy a su nous réjouir, même si cette réjouissance cache un visage effrayant. »
 
La Dépêche du Midi, 3 juin 1970, Henry Bonnier
« Mme Arnothy mord (…) dans la vie à pleines dents. Sans complaisance. Sans concession. Ironique, enjouée, allègre. Et son roman, Chiche !, est un défi. Chiche ! dit-elle à la société, à nous-mêmes : elle nous secoue, elle se rit de nous. »
 
Week-end, 6 juin 1970, Léon Zitrone
« (…) une étincelante fantaisie sur ce que la vie des Parisiens (de tous les Français, peut-être) dans quelques années. (…) Un roman totalement différent de la manière habituelle de l'auteur, qui, ici, se renouvelle à cent pour cent. L'écriture est belle, suggestive, ardente. Un très court livre ­mais qui marque une date. »
 
Le Parisien libéré, 9 juin 1970, Pierre de Boisdeffre
« On rit, mais on a froid dans le dos. »
 
Le Journal de Genève, 10 juin, Betty Whipp
« Une projection cauchemardesque de l'avenir déséquilibré des hommes vaincus par le modernisme, la science et la bureaucratie. »
 
Nord-Eclair, 12 juin 1970, Maurice Monnoyer
« Christine Arnothy, en nous distrayant, nous découvre les prolongements inhumains de notre civilisation. »
 
Le Figaro, 13 juin 1970, Renée Massip
« Ces pages sont pleines d'inventions cocasses, de perspicacité, d'imagination. Pour que jaillissent ainsi ces drôleries cruelles, il faut que l'auteur ait éprouvé, en prophète, toute la réalité des dangers du monde moderne. »
 
Dernières Nouvelles d'Alsace, 14-15 juin 1970, Jean Guinand
« Ce livre brillant, plaisant et terrible, où le futur se mêle sans cesse au présent, est sans doute le meilleur d'un écrivain jusqu'alors oublié des princesses (sic) qui gouvernent le Femina. »
 
Sud-Ouest, 15 juin 1970, André de Wissant
« Certes l'imagination de l'auteur se donne libre cours dans ces pages, mais toutes les anticipations qu'elle crée ont un caractère hallucinant de vraisemblance. C'est un livre qui fait penser, mais avec un noir pessimisme. »
 
L'Humanité, 23 juin 1970, Paulette Charbonnel
« L'avant-dernier roman de Christine Arnothy était poétique et sombre comme le voulait son très beau titre, "Le jardin noir". Est-ce bien le même auteur à qui nous devons aujourd'hui ce livre étonnant, crépitant d'humour, de cocasserie, de trouvailles plus ingénieuses les unes que les autres, à la fois roman d'anticipation et conte philosophique qui, grâce à une réussite d'écriture bien rare, contient ensemble comme chez les grands humoristes anglo-saxons la farce et le drame sans jamais choisir entre eux ? »
 
La Voix du Nord, 23 juin 1970, Paul Guth
« Christine Arnothy est une inépuisable conteuse. Son imagination ne s'essouffle jamais. Elle sait nous faire rire et nous faire rêver. Mais, attention ! Sous ce comique truculent, sous de gracieuses anecdotes, se cache une profonde leçon. Derrière le rire à pleine gorge, on aperçoit le sourire désabusé. Sous l'enchantement, une tristesse profonde et, peut-être, une peur panique. »
 
Le Dépositaire de France, juin 1970, Jacqueline Barde
« Il y a dans Chiche ! toute l'angoisse de l'homme asphyxié par le "progrès", mais aussi un peu de la terreur aseptique et glacée d'Alphaville, un peu de la lucidité féroce et tendre de Jacques Tati, un peu du sens de la mort des jeunes filles de Giraudoux. »
 
Elle, 29 juin1970, Jacqueline Barde
« Satire cinglante de notre monde fou, Chiche ! est un livre acide et fort dont l'alacrité rejoint parfois le pathétique. »
 
Combat, 2 juillet 1970, Jacques de Ricaumont
« Sous son ton alerte, enjoué et même parfois comique, c'est un livre grave, un livre inquiétant, où la profonde tendresse de l'auteur pour l'humanité lui inspire le cri d'alarme le plus sévère devant le destin qu'elle se prépare. »
 
L'Express, 13 juillet 1970, Ariane Ego
« Chiche ! est un livre plein d'idées : traitant d'un thème qui risque d'apparaître de plus en plus dans la littérature contemporaine, il se place parmi les successeurs venus ou à venir ­du célèbre Meilleur des Mondes. »
 
Aspects de la France, 16 juillet 1970, Jacques Valmont
« Avec une logique imperturbable, Christine Arnothy tire les conséquences, développées jusqu'aux limites de l'absurde, de l'industrialisation à outrance et du gigantisme urbain, tel que nous les voyons naître et croître sous nos yeux. »
 
Le Monde, 22 août 1970, Pierre-Henri Simon de l'Académie française
« (…) l'allure verveuse du récit, (…) la cocasserie piquante des traits, (…) la justesse de l'idée. »
 
Ouest-France, 26 août 1970, Yves-Marie Rudel
« Un terrible réquisitoire contre certains aspects de la civilisation moderne... »
 
Bulletin critique du livre français, octobre 1970
« (…) des pages savoureuses, où fourmillent des trouvailles ingénieuses, parfois amusantes, souvent trop prophétiques pour faire rire. Car cette satire alerte et féroce d'un monde fou qui menace d'être le nôtre dans un avenir proche est un cri d'alarme que force est de prendre très au sérieux. »

© Christine Arnothy