Une rentrée littéraire-2006

 
 
Titre original
  Une rentrée littéraire



© Libra Diffusio

  Titre original Une rentrée littéraire
Editeur Editions Libra Diffusio
Lieu d'édition Paris, France
Année de l'édition 2006
Année du copyright 2004 (Fayard)
Langue Français
Genre Roman
 
 
 
 



Publisher's presentation

Le personnage principal de ce roman violent, tendu, énigmatique, plein d’un humour cruel, est un éditeur parisien. Un homme apparemment paisible. Il ne l’est pas.
 
A la toute jeune femme qui lui apporte le manuscrit de son premier roman, l’éditeur au bord de la faillite, prêt à tout pour sauver sa maison, répond que les lecteurs préfèrent les enquêtes sur des faits divers bien sordides et surtout les confessions de vedettes, de préférence évoquant des drames de viol et d'inceste.
 
Elle voudrait lui laisser son manuscrit, il le refuse. « Je le lirai peut-être un jour, dit-il, si vous me faites un livre bref, avec repérage sur le terrain, sur un meurtre célèbre en Haute-Savoie. » Géraldine le hait, mais si elle ne feint pas de s'accommoder au goût de ce petit industriel du papier, elle n'aura guère d’autre ouverture vers une publication. Géraldine construit un piège. Oui, elle va faire une enquête, mais sur l’éditeur. Le centre de cette action clandestine sera Senlis, où celui-ci possède une vieille ferme transformée en forteresse. La jeune femme fait parler les voisins. Elle utilise la méthode conseillée par l’éditeur pour entrer dans un univers secret. Elle fait alors irruption dans un monde de ténèbres. Comprendra-t-elle à temps qu’il vaut mieux avoir la vie sauve qu'être publiée ?
 
On peut évoquer une atmosphère à la Hitchcock, sinon à la Brian de Palma. Peut-être. Mais le monde noir et inquiétant de Christine Arnothy est éclairé par des éclats de rire. Ce roman passionnant s'adresse à un public avide d'évasion, qui peut aussi se faire, grâce à ce miroir grossissant, une idée d'un certain milieu littéraire parisien.
 
Sûre de son destin d’écrivain, Géraldine traverse la jungle littéraire. L’époque décrite n’est pas glorieuse, mais peut être ici et là étonnamment pure, ne fût-ce que pour quelques secondes. Le temps de reprendre son souffle, pour continuer à lire.
© Fayard et Christine Arnothy
© Christine Arnothy